De nos jours, les faux diplômes sont de plus en plus détectés lors des différents concours de recrutement, et la fonction publique ne fait pas exception à la règle. Le dernier coup de filet réalisé par les plus hautes autorités du pays, à travers le Ministère du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social, a révélé l’existence de 44 faux diplômes lors du concours de recrutement à la fonction publique.
Ce samedi 17 août 2024, devant un parterre d’invités, le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social, Dr Flassoun Coulibaly, est revenu sur les conditions dans lesquelles le concours d’entrée à la fonction publique a été organisé. Selon lui, cette année, 1 417 candidats ont été admis, dont 475 hommes et 22 personnes en situation de handicap.
Pour ce concours d’entrée à la fonction publique, 66 061 candidats étaient inscrits, contre 63 617 en 2021, pour 111 spécialités. Au cours de cet échange avec les journalistes, le ministre a également rappelé que 72 postes sont restés vacants, dont 3 en raison de l’absence de candidatures et 69 pour insuffisance de moyenne.
À cela s’ajoutent 44 faux diplômes décelés suite à une vérification des dossiers par la commission chargée d’organiser le concours. Pour certains observateurs, le phénomène des faux diplômes s’est presque généralisé à tous les secteurs d’activité. Dans un souci de transparence, ces concours sont rigoureusement surveillés, et toutes les tranches d’âge sont concernées par ce phénomène.
De nombreux jeunes, désireux d’améliorer leurs conditions de vie, cherchent à tout prix à obtenir un emploi digne de ce nom en passant des concours. Cependant, ces derniers sont généralement conditionnés par la présentation d’un diplôme correspondant au niveau requis. Les candidats n’ayant pas le niveau recourent à des méthodes déloyales pour se procurer de faux diplômes.
Il est à noter que tous les regards sont aujourd’hui tournés vers la justice pour faire toute la lumière sur cette affaire de faux diplômes. Affaire à suivre.