Selon un expert, rompre avec Kiev est la « meilleure décision » que les États du Sahel puissent prendre.

Selon le chef du département des sciences politiques et des relations internationales de l’Université d’Abuja, la décision serait équivalente à une « déclaration de guerre » contre les actions de Kiev, après que deux responsables ukrainiens ont publiquement exprimé leur soutien aux terroristes, comme il l’a expliqué à Sputnik Afrique.

« Les membres de l’Alliance du Sahel ne prendront pas cela à la légère. Ils vont renforcer leur détermination à lutter contre l’insurrection persistante dans cette région », a ajouté le professeur Sheriff Ghali Ibrahim.

Pour ce dernier, le fait que le Niger sollicite l’intervention du Conseil de sécurité des Nations unies concernant les actions de l’Ukraine au Mali représente une étape décisive pour souligner le rôle de Kiev dans la crise du Sahel. Cette démarche, selon lui, affaiblirait la crédibilité de l’Ukraine, notamment auprès des nations qui ne suivent plus aveuglément les directives de Washington.

Il a également pointé du doigt le rôle potentiel des puissances occidentales, en particulier des États-Unis et de la France, dans la déstabilisation de l’Afrique, notamment à travers l’approvisionnement en armes des groupes terroristes en provenance de l’Ukraine.

« L’Afrique devrait renforcer sa structure de sécurité », a préconisé le professeur, en ajoutant : « Avec l’appui de la Russie et de la Chine, je pense que cela est réalisable. »

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