La route de l’Atlantique a encore fait des victimes lundi dernier. Une centaine de migrants ont péri au large de la Mauritanie alors qu’ils tentaient de rallier les Iles Canaries.
Une tragédie a frappé au large de la côte sud-ouest de la Mauritanie, où une pirogue transportant des migrants a chaviré lundi dernier. Quatre vingt-neuf personnes ont péri dans cet incident, tandis que des dizaines d’autres restent portées disparues, comme rapporté par APA vendredi.
Les garde-côtes mauritaniens ont réussi à secourir neuf survivants, parmi lesquels une jeune fille.
Le navire du drame, un bateau de pêche en provenance de Gambie, avait embarqué près de 200 personnes la semaine dernière. Ces migrants, fuyant la pauvreté et cherchant une vie meilleure en Europe, avaient choisi de traverser l’océan Atlantique, espérant trouver refuge sur les côtes espagnoles.
La migration irrégulière à travers l’Atlantique et la Méditerranée a déjà coûté la vie à plus de 10 000 personnes au cours des cinq dernières années, selon certaines estimations.
L’Espagne reste la destination principale pour les migrants utilisant la Mauritanie et le Maroc comme points de transit. La plupart viennent des pays au sud du Sahara, tels que la Gambie, le Sénégal, la Guinée et la Guinée-Bissau, où les conditions économiques précaires poussent de nombreux citoyens à entreprendre ces voyages périlleux.
L’année dernière, quelque 40 000 migrants, principalement originaires de ces régions, ont atteint l’Espagne par ces routes, selon les statistiques officielles espagnoles.