Avec l’avènement du Conseil national de transition, l’organisation et l’optimisation du travail parlementaire a connu un progrès fulgurant. En plus d’étoffer les ressources humaines, les nouveaux maîtres lieux ont doté l’institution d’équipements de dernière génération dont un système de pointage électronique. Il devrait servir notamment de repérer les heures de prise et d’arrêt du service, contrôler par conséquent le rendement des travailleurs. Sauf que le pointage électronique comporte des enjeux jusqu’ici méconnus de ses nouveaux usagers. Il est notamment tributaire de la prise d’empreintes qui constitue un élément sensible des données personnelles. De quoi susciter l’intérêt de l’autorité de protection des données à caractère personnel, qui ne se fera pas prier pour mettre les pieds dans le plat. C’est suite à son intervention, en effet, que le dispositif a disparu depuis quelques temps du décor du Conseil national de transition sis au CICB. Et puisque l’organe tient quand même à préserver sa fonctionnalité, c’est le retour au système rudimentaire de pointage qui oblige les travailleurs à se bousculer au portillon pour signer les cahiers de présence à chaque début et fin des journées ouvrables.
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