Diaspora : Lancement de la campagne d’inscription « point diaspora » par le ministre AG Attaher

L’hôtel Azalaï de Bamako a abrité, le vendredi 28 juin 2024, le lancement de la campagne d’inscription «Point Diaspora», sous la présidence du ministre des Maliens Etablis à l’Extérieure et de l’Intégration Africaine. Mossa Ag Attaher s’est dit très satisfait de cette initiative du programme Toukanraké « Point Diaspora » qui fait figure à ses yeux d’un challenge salvateur. Et pour cause, ledit programme vient s’ajouter à la Plateforme du Programme de Mobilisation des Compétences de la Diaspora pour l’Emploi au Mali (Plateforme PMCDE). Selon le ministre Mossa Ag Attaher, l’initiative est d’autant plus belle qu’elle devrait permettre de mobiliser les ressources de la diaspora ainsi que les acteurs locaux pour la promotion du développement local et l’accès des jeunes à l’emploi dans les localités de départ.

A ses yeux, elle traduit en définitive l’engagement de la diaspora malienne ainsi que sa détermination à jouer convenablement sa partition dans le développement du pays. Et de s’en référer aux nombreuses réalisations dans divers domaines, singulièrement celui des infrastructures, qui illustrent à suffisance cette volonté de la diaspora de contribuer à l’effort d’édification du pays.

Estimé à environ 6 millions de personnes, la diaspora malienne est en effet pleinement engagée dans le processus du développement à la base. Une dynamique sui se traduit à la fois par le transfert de fonds importants et la mobilisation de compétences intellectuelles et d’expériences techniques. «L’essentiel des transferts de fonds de la diaspora est orienté vers le secteur social notamment la prise en charge des familles et la mise en place des infrastructures sociales de base telles que des écoles, des centres de santé, des adductions d’eau potable, des pistes rurales», a relevé le ministre, ajoutant que l’un des défis majeurs à relever pour que la migration soit un véritable atout pour le développement du pays – conformément à la vision de la politique nationale de migration – est d’orienter les revenus migratoires vers des secteurs capables de créer des richesses supplémentaires et des emplois durables pour les jeunes sur place. Ce créneau constitue aussi une voie plus crédible dans la prévention de la migration irrégulière, en fixant les jeunes par des activités génératrices de revenus, estime-t-il.

La ministre a rassuré de sa disponibilité à partager la riche expérience du département sur la question, à travers la Cellule Technique de Co développement et son réseau de partenaires au niveau local et au sein de la diaspora. Et d’inviter les communautés et les membres de la diaspora à s’inscrire massivement sur la plateforme du Programme et à mobiliser toutes les énergies possibles pour un développement harmonieux à la base.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *