La chanteuse, connue pour son talent exceptionnel et son engagement en faveur de la culture africaine, a été interpellée, il y’a quelques jours, en Italie sur la base d’un mandat d’arrêt européen émis par la justice belge.
Rokia Traoré se trouve au cœur d’un conflit judiciaire intense avec son ex-compagnon belge, Jan Goosens, concernant la garde de leur fille. Rappelons qu’en 2019, la justice belge avait accordé la garde exclusive de l’enfant à son père, une décision vivement contestée par l’artiste malienne. Rokia Traoré, déterminée à protéger les intérêts de sa fille, a choisi de la garder auprès d’elle au Mali, pays où elles résident.
L’arrestation de Rokia Traoré à son arrivée en Italie pour un concert au parc archéologique du Colisée est une illustration frappante des implications transfrontalières de cette affaire. Du coup, les autorités italiennes, en exécutant le mandat d’arrêt européen, ont privé l’artiste de sa liberté alors même qu’elle poursuivait ses activités professionnelles légitimes.
Retenons que Rokia Traoré n’est pas seulement une artiste, mais aussi une mère luttant pour les droits de son enfant. De nombreuses voix se sont déjà élevées pour dénoncer cette arrestation et appeler à la libération de Rokia Traoré.
Des organisations de défense des droits de l’homme, des artistes, et des citoyens du monde entier expriment leur solidarité à la chanteuse. Cette mobilisation continue, non seulement pour Rokia Traoré, mais pour toutes les mères et les enfants injustement séparés par des conflits judiciaires internationaux.