A Abidjan, une quinzaine de personnes blessées lors de heurts à l’abattoir de Port-Bouët (District)

Le District autonome d’Abidjan établit le bilan des actes de violences perpétrées, ce samedi 1er juin 2024, à l’abattoir de Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.

Des individus, opposés à la délocalisation du parc à bétail sur un nouveau site de 15 hectares entièrement aménagés à la casse d’Adjamé, dans le Nord d’Abidjan, ont tenu tête aux agents du District d’Abidjan.

Selon le District d’Abidjan, « le bilan du choix de la violence par le groupuscule réfractaire fait état d’une quinzaine de blessés, de deux véhicules 4×4 cambriolés et incendiés, de deux porte-chars incendiés, de deux pelles mécaniques incendiées et d’un bus de la Sotra saccagé ».

« C’est dans la mise en œuvre de la mesure de délocalisation qui est une décision concertée et judicieuse, que des agents du District et des fonctionnaires de la police ont été pris à partie ce samedi 1er juin 2024 par des acteurs opposés à ce processus », explique le District d’Abidjan.

Dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain, et en vue d’assurer une plus grande fluidité routière sur la voie menant à Grand-Bassam, le District autonome d’Abidjan, explique avoir, après concertation avec les acteurs de la filière bétail le lundi 18 mars 2024, entrepris la délocalisation du parc à bétail à la casse d’Adjamé.

Ces actes de violence ont été commis en dépit d’une médiation entreprise par le maire d’Adjamé Farikou Soumahoro, par ailleurs président d’une fédération de commerçants, note le District qui relève que de nombreux acteurs ont accepté de partir et ils sont nombreux à avoir déjà déménagé.

Cependant, « il se trouve qu’un groupe minoritaire de réfractaires a choisi de s’opposer par la violence aux accords obtenus avec la majorité », déplore le District d’Abidjan qui rappelle que ces derniers « avaient déjà initié des actes de violence sur des travailleurs ».

Evoquant l’enjeu de la délocalisation du parc à bétail de Port-Bouët, le District soutient que l’occupation anarchique de la chaussée, déjà rétrécie consécutivement aux travaux d’aménagement du carrefour Akwaba, génère d’énormes nuisances pour les voyageurs devant rallier l’aéroport, ainsi que pour les travailleurs obligés d’emprunter le carrefour en travaux.

Le District autonome d’Abidjan tout en souhaitant des vœux de prompt rétablissement aux blessés, « condamne ces actes de violence et note que les dispositions ont été prises pour donner une suite judiciaire à cette affaire ».

Malgré cette opposition quant à la délocalisation de l’abattoir de Port-Bouët, créé depuis des dizaines d’années, le District autonome d’Abidjan « rassure les populations sur la poursuite du processus de délocalisation, jusqu’à son terme ».

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