Violences répétitives en milieu Universitaire : Faut-il dissoudre l’AEEM ?

L’espace universitaire au Mali est devenu le théâtre de violences à répétition, détournant ainsi son essence éducative et sécuritaire. Malheureusement, l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM), censée promouvoir l’éducation et le bien-être des étudiants, est devenue complice de cette dégradation en étant à l’origine des actes de violence. Le récent meurtre du jeune étudiant Amed Traoré, lors du renouvellement du bureau de coordination nationale de l’AEEM à la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FSEG) de la colline de Badalabougou, est une illustration tragique de cette réalité.

Ainsi, ce nouveau décès, survenu dans ces circonstances abominables, vient s’ajouter à une liste déjà trop longue de victimes de la brutalité en milieu universitaire malien. Face à cette situation insoutenable, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a été contraint de suspendre temporairement les activités de l’AEEM. Toutefois, de nombreux observateurs affirment que cette mesure est insuffisante et appellent désormais à la dissolution totale de cette association étudiante.

La nécessité de dissoudre l’AEEM ne peut être plus urgente. Tant que cette association reste active, les intérêts personnels et politiques en son sein continueront de prévaloir sur l’intérêt général, alimentant ainsi un cycle de violence destructeur. Les étudiants, plutôt que de se concentrer sur leurs études et leur développement personnel, sont contraints de naviguer dans un climat de peur et d’insécurité.

Pour assurer un environnement d’apprentissage sûr et propice, il est urgent que les autorités prennent des mesures fermes pour mettre un terme à cette culture de la violence en milieu universitaire. Cela nécessitera non seulement la dissolution de l’AEEM, mais également la mise en place de nouvelles structures et normes garantissant la sécurité et le bien-être des étudiants. La dissolution de l’AEEM semble être une mesure essentielle pour mettre fin aux violences répétitives en milieu universitaire au Mali.

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