L’avenir d’une nation repose incontestablement sur le pilier fondamental de l’éducation. Consciente de cette réalité, l’Association de Lutte contre la Pauvreté et pour la Protection de l’Environnement (LCPPE), dirigée par le dynamique président Moussa Bill Traoré, a choisi de soutenir activement le gouvernement, reconnaissant que seul, celui-ci ne peut surmonter tous les défis.
Malgré sa jeunesse, l’association a déjà accompli un nombre considérable d’actions bénéfiques. Cependant, l’initiative qui a particulièrement retenu l’attention est la rénovation, en partenariat avec l’opérateur économique Barouni Gambi, de l’école Bahaben Santara située en commune I du district de Bamako.
Autrefois renommée, l’école Bahaben Santara avait perdu de son attrait en raison de conditions d’enseignement et d’apprentissage déplorables liées à son état dégradé. Se sentant interpéllés par cette situation, l’Association LCPPE et l’opérateur économique Barouni Gambi, ont décidé d’unir ses forces pour redonner une nouvelle vue à cet établissement. Le coût total de la réhabilitation s’élève à environ 40 millions de francs CFA.
Au Mali, l’on constate mine de rien que les associations prolifèrent, mais rares sont celles qui agissent de manière aussi polyvalente et ambitieuse que l’Association LCPPE. En plus de son engagement dans le secteur de l’éducation, LCPPE mène des actions de lutte contre le changement climatique, de protection de l’environnement, et de gestion de l’insalubrité, pour n’en nommer que quelques-unes.
Dans plusieurs communes du district de Bamako, les réalisations de cette association sont sans nombreuses. Notamment en commune I, où ses actions comprennent la distribution de kits scolaires, l’octroi de bourses d’études, le paiement des frais de scolarisation, le curage des caniveaux, ainsi que la réhabilitation d’espaces verts et de cimetières.
Le président Moussa Bill Traoré rappelle que dans un monde où la pauvreté s’accroît, où l’emploi devient une rareté croissante, et où le chômage touche particulièrement les jeunes, il est impératif de prendre conscience et de poser des actions citoyennes.
Face aux défis multiples, notamment les changements climatiques et la raréfaction des ressources, il appelle à une union sacrée et à l’engagement de tous. Optimiste, il trouve que, bien que les défis soient nombreux, ils ne sont pas insurmontables, mais nécessitent une coopération collective pour construire un Mali émergent et prospère.