Le Dr Oumar Mariko, président du parti Sadi, semble avoir manqué l’occasion de se taire en faisant un communiqué laconique sur la situation de Kidal. Sa sortie médiatique depuis son exil apparaît déconnectée de la réalité vécue par la majorité de la classe politique malienne qui accueille favorablement l’entrée de l’armée à Kidal ou elle était absente depuis plus d’une décennie.
En prônant le dialogue et la justice sociale comme solutions à la crise malienne dans son communiqué, le Dr Mariko omet de reconnaître l’urgence de restaurer l’ordre et la sécurité à Kidal. Sa critique de l’armée malienne et des forces étrangères, qualifiant leur intervention de « violence musclée », ignore du coup la nécessité d’une réponse ferme face à des groupes armés défiant l’autorité de l’État.
Dans son communiqué, il a évoqué les insurrections passées comme des réactions légitimes contre un système politique corrompu, en minimisant la menace que représentent ces groupes armés pour la stabilité nationale. Or, ignorer la réalité des défis sécuritaires à Kidal peut affaiblir la position du Mali sur la scène internationale et compromettre la sécurité des citoyens.
Toutefois, la critique de la grosse manipulation politique dont le Dr Oumar Mariko fait cas, reflète une perspective partisane que la recherche d’une solution pragmatique à la crise. Et pour cause, en période de transition politique, la nécessité de rétablir l’ordre prime sur les querelles politiques internes.
Dans sa diatribe, il, le Dr Mariko appelle à l’unité des forces politiques pour la paix par le dialogue et la justice sociale. Cela peut sembler noble, mais dans le contexte actuel, il est essentiel de mettre en place des mesures immédiates pour rétablir la sécurité. Qu’il sache que l’unité politique ne peut être atteinte au détriment de l’ordre public et de la stabilité nationale.
Il oubli également que la souveraineté nationale se mesure en la sécurité des citoyens et au rétablissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire. La ville de Kidal qui s’était insoumise depuis belle lurette, ne doit faire exception à cette règle en tant partie territoire national.