Plus de 14.000 cas de Violences Basées sur le Genre (VBG) dont 14% de violences sexuelles, les enfants de 12 à 17 ans font 12% et Bamako vient en tête avec plus de 4200 cas ont été enregistrés en 2022, contre 7000 cas enregistrés entre janvier et Juin 2023.
Ces chiffres compilés au niveau du Programme National pour l’Abandon des Violences Basées sur le Genre, font froid au dos et en dit long sur l’ampleur du phénomène.
Face à cette situation peu reluisante pour la défense de la dignité humaine, les Violences Basées sur le Genre (VBG) constituent aujourd’hui une préoccupation majeure de plusieurs regroupements, organisations, association et ONG de la place au regard de leur banalisation, de leur fréquence mais aussi de leur ampleur et des graves conséquences parfois irréversibles sur la santé des survivants.
Du cas de la dame MT coiffeuse de son état et domiciliée à Dialakorodji qui à vu son œil arraché, par son mari cela suite à une dispute banale, en passant par le cas de la dame M.S âgée d’une trentaine d’années mariée à peine six mois et domiciliée à Torokorobougou en commune V du district de Bamako amputée par son mari, suite à une pris de bec, il est aujourd’hui triste de constater que, de plus en plus les violences faites aux femmes se multiplient et ont atteint un niveau inimaginable ,dans une société pourtant dite « Civilisée » et réglementer par des « lois et textes ». Ces actes de violences constituent une atteinte grave aux droits fondamentaux de l’Homme
A en croire certaines sources au niveau du Ministère de la Justice des Droits de l’Homme Garde des Sceaux les textes contre les violences Basées sur le Genre (VBG) ont été élaborés pour renforcer le cadre juridique contre les VBG et son dans le circuit pour leurs approbations.
Selon Mariam Soumounou conseillère conjugale, il faut aujourd’hui revenir à nos fondamentaux c’est à dire expliqué aux jeunes couple le vraie sens du mariage, en leur prodiguant constamment des conseils pour garder toujours la communication entre le couple dans le foyer.
Après la sensibilisation, la conseillère conjugale estime qu’il faut réprimer certains maris qui serviront d’exemple pour mettre fin à ces actes dignes d’une autre époque car la femme est une partie de l’homme.
Elle a par ailleurs déplorée le cas de certaines femmes qui refusent de dénoncer les violences dont elles sont victimes dans le foyer par crainte de la réaction des parents.