Sommet africain pour le climat : l’Afrique espère des investissements pour agir sur le climat

Le Sommet africain pour le climat, qui prend fin ce mercredi 06 septembre à Nairobi, au Kenya, a porté sur la fourniture de solutions innovantes en matière de croissance verte et de financement du climat pour l’Afrique et le monde. La cérémonie d’ouverture, qui a eu lieu le lundi 04 septembre, a été présidée par le président kényan, William Ruto.

Organisé sous l’égide de l’Union africaine, le premier Sommet africain pour le climat, défendu par le président Kényan, William Ruto, vise à répondre à l’exposition croissante au changement climatique et à ses coûts associés, tant à l’échelle mondiale qu’en Afrique en particulier.

Des délégations venues de tout le continent et d’ailleurs, dont le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ont planché sur des thématiques comme : « Financement de l’action climat ; Agenda de la croissance verte en Afrique ; Action climat et développement économique ; Optimisation du capital global ».

Le président kényan, William Ruto. M. Ruto, souhaite que ce sommet permette au continent de trouver un langage commun sur le développement et le climat afin de « proposer des solutions africaines » à la COP28, qui aura lieu en novembre aux Émirats arabes unis. « L’action climatique n’est pas un problème du Nord ni un problème du Sud. C’est notre défi collectif, et il nous concerne tous. Nous devons nous rassembler pour trouver des solutions communes et mondiales », assure le président kényan sur le site africaclimatesummit.org.

Selon le président kényan, l’Afrique n’a pendant très longtemps fait que regarder cette question. « Il est temps de nous lancer. Nous devons voir dans la croissance verte non seulement un impératif climatique mais aussi une source d’opportunités économiques représentant des milliards de dollars que l’Afrique et le monde sont prêts à capitaliser », a-t-il souligné dans son discours inaugural.

Sur X (ex-Twitter), le président Ruto a appelé la communauté internationale à dégager des fonds pour le continent et à alléger le poids de la dette pesant sur les pays africains. Une solidarité de la communauté internationale qui va permettre au continent africain de faire face aux enjeux du changement climatique. Bien que l’Afrique ne soit responsable que de 6% du total des émissions de CO2, elle reste particulièrement touchée par les conséquences du changement climatique.

Le Mali qui participe au sommet de Nairobi, à travers l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD), n’échappe pas à cette situation. Pour toutes les localités du Mali, le scénario climatique le plus plausible prévoit une diminution de la pluviométrie et l’augmentation de la température, selon la Contribution Déterminée Nationale (CDN) révisée.

Conséquence : on assistera à une diminution de la pluviométrie qui se traduirait par un déplacement des isohyètes (ligne reliant des points d’égales quantités de précipitations tombées en une période déterminée) plus vers le sud.

Le Sommet va servir de plate-forme pour informer, encadrer et influencer les engagements, les promesses et les résultats, conduisant finalement à l’élaboration de la Déclaration de Nairobi. Il lance les quatre mois les plus chargés pour les négociations climatiques dont le point d’orgue serait la bataille sur la fin des énergies fossiles à la COP28 à Dubaï de fin novembre à début décembre.

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