Le premier sommet des pays africains sur le climat se poursuit, au Kenya à Nairobi. Plus d’une douzaine de chefs d’État africains assistent à ce premier sommet. Pour les participants, cette rencontre est décisive et porteuse d’espoir, pour l’Afrique.
Pour le Kenya, pays hôte et organisateur du sommet, l’heure a sonné pour l’Afrique. Elle doit prendre ses responsabilités, face au changement climatique. Son président William Ruto souligne que la catastrophe du changement climatique n’est plus à démontrer, mais il y’a aussi d’immenses opportunités à explorer a-t-il déclaré. Il mentionne les énergies renouvelables et la décarbonatation. C’est-à-dire l’ensemble des mesures qui visent à réduire la teneur en carbone detoute une société. Cela pourra contribuer à diminuer drastiquement l’insécurité et la migration des jeunes vers d’autres contrées, selon le président Kenyan.
Ces propos sont corroborés par Josefa Leonel Correia Sacko, commissaire à l’agriculture, au développement rural, à l’économie bleue et à l’environnement durable de la Commission de l’Union africaine. Elle regrette le non-respect des engagements des pays industrialisés, par rapport au financement dédié a la protection de l’environnement. C’est pourquoi à-t-elle ajouté, l’Afrique ne doit plus compter que sur ses ressources naturelles, insiste-t-elle.
En rappel, ce sommet rentre dans le cadre des préparatifs des pays africains, pour aborder la cop 28 prochain, selon les organisateurs. Celle-ci se tiendra du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï.