Développement durable – 5 choses à savoir sur les pays les moins développés du monde

La conférence des pays les moins avancés (PMA) a lieu tous les dix ans et cette cinquième rencontre se tient en ce moment à Doha (5 au 9 Mars 2023). Cette conférence a pour objectif de recentrer les besoins des 46 pays désignés en tête de l’agenda mondial et de les soutenir dans leurs efforts pour retrouver le chemin du développement durable après la crise sanitaire de la Covid-19.

Voici 5 cinq choses que vous devez savoir sur les PMA afin de mieux comprendre l’intérêt de cette importante rencontre entre les dirigeants mondiaux, la société civile et les jeunes autour de la question cruciale du développement durable.

  1. Qu’est-ce qu’un pays moins avancé ?

Les pays les moins avancés (PMA) sont des pays répertoriés par les Nations unies qui affichent les indicateurs de développement socio-économique les plus bas sur toute une série d’indices. Tous les PMA ont un revenu national brut par habitant (RNB) inférieur à 1 018 USD, contre près de 71 000 USD aux États-Unis, 44 000 USD en France, 9 900 USD en Turquie et 6 530 USD en Afrique du Sud, selon les données de la Banque mondiale.

Ces pays obtiennent également de faibles scores pour les indicateurs de nutrition, de santé, de scolarisation et d’alphabétisation, ainsi que des scores élevés pour la vulnérabilité économique et environnementale, qui mesure des facteurs tels que l’éloignement, la dépendance à l’égard de l’agriculture et l’exposition aux catastrophes naturelles.

  • Combien de pays sont dans le groupe des PMA ?

Il y a actuellement 46 PMA, dont la grande majorité se trouve en Afrique. La liste est revue tous les trois ans par le Conseil économique et social des Nations unies et entre 1994 et 2020 seulement 6 pays ont quitté le statut de PMA.

  • Quels sont les défis auxquels sont confrontés les pays les moins avancés ?

Quelque 1,1 milliard de personnes, soit 14 % de la population mondiale vivent dans les PMA et plus de 75 % de ces personnes vivent encore dans la pauvreté ce qui accentue leur vulnérabilité aux chocs économiques extérieurs, aux catastrophes naturelles ou causées par l’homme, aux maladies transmissibles et surtout au changement climatique même si ces pays sont ceux qui contribuent le moins aux émissions de carbone. L’autre grand défi auquel les PMA doivent faire face c’est la dette qui est un problème majeur pour ces pays.

  • Qu’est-ce que le programme d’action de Doha ?

Le programme d’action de Doha est la feuille de route pour le développement des PMA adoptée en mars 2022. Il comprend six grands domaines d’action :

  • Éliminer la pauvreté et renforcer les capacités
  • Exploiter le pouvoir de la science, de la technologie et de l’innovation pour lutter contre les vulnérabilités et atteindre les ODD
  • Soutenir la transformation structurelle en tant que moteur de la prospérité
  • Renforcer le commerce international des PMA et l’intégration régionale
  • Lutter contre le changement climatique et la dégradation de l’environnement, se remettre de la pandémie de COVID-19 et renforcer la résilience face aux chocs futurs
  • Mobiliser la solidarité internationale et revigorer les partenariats mondiaux.

La mise en œuvre intégrale du programme d’action de Doha aidera les PMA à se remettre sur la voie de la réalisation des objectifs de développement durable après les effets néfastes de la crise sanitaire mondiale de la Covid-19 qui mis un coup de frein aux efforts de développement.

  • Que pouvons-nous attendre de LDC5 ?

Le programme d’action de Doha nécessite des fonds et des collaborations solides. Les Nations unies, les PMA, les chefs d’État et de gouvernement, les partenaires de développement, le secteur privé, la société civile, les parlementaires et les jeunes vont discuter, proposer et convenir de partenariats, d’engagements, d’innovations et de plans dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable.

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